Les stars d’Hollywood se mobilisent face à une menace grandissante : l’intelligence artificielle. En 2025, cette technologie révolutionnaire suscite autant d’espoirs que de craintes, notamment dans le monde du cinéma. Des acteurs et réalisateurs de renom lancent un appel pressant au président Biden pour encadrer son développement et protéger les métiers artistiques.
L’industrie du divertissement, déjà transformée par le numérique, voit en l’IA un défi majeur pour l’avenir de la créativité humaine. Cet article explore les raisons de cette mobilisation inédite et les enjeux cruciaux qui en découlent pour l’ensemble du secteur cinématographique.
Les créatifs d’Hollywood s’unissent contre les géants de l’IA
Plus de 400 figures emblématiques d’Hollywood, parmi lesquelles des cinéastes, acteurs, écrivains et musiciens, ont signé une lettre ouverte adressée à l’Office of Science and Technology Policy (OSTP) de la Maison Blanche.
Leur inquiétude majeure réside dans les tentatives des entreprises d’intelligence artificielle, telles que Google et OpenAI, de contourner les lois traditionnelles sur le droit d’auteur. Ces créateurs redoutent que l’affaiblissement des protections légales ne compromette l’industrie créative américaine, essentielle tant sur le plan économique que culturel. Ils soulignent que le leadership mondial des États-Unis en matière d’IA ne doit pas se faire au détriment de la valeur de leur communauté artistique.
Les enjeux du droit d’auteur face à l’essor de l’IA
La lettre ouverte met en lumière les préoccupations des créateurs face aux tentatives des géants technologiques de redéfinir le cadre légal du droit d’auteur. En permettant aux modèles d’IA de s’entraîner sur des œuvres protégées sans autorisation, ces entreprises risquent de saper des décennies de travail acharné des artistes.
Les signataires, parmi lesquels figurent Ben Stiller et Paul McCartney, insistent sur le fait que la protection des droits d’auteur est cruciale pour préserver la viabilité économique des industries créatives. Ils appellent à une réglementation qui ne sacrifie pas les droits des créateurs au profit de l’innovation technologique, soulignant l’importance de maintenir un équilibre entre progrès et respect des droits intellectuels.
Les géants de la technologie plaident pour des règles de droit d’auteur plus souples
Dans leurs soumissions à l’OSTP, OpenAI et Google ont soutenu que le droit d’auteur américain, notamment le principe du fair use, devrait permettre aux entreprises d’IA d’utiliser des œuvres protégées sans autorisation préalable.
OpenAI a affirmé que le fair use favorise le développement de l’IA et a suggéré que les États-Unis devraient garantir que leur système de droits d’auteur continue de soutenir le leadership américain en matière d’IA. De son côté, Google a souligné l’importance de règles équilibrées, telles que les exceptions pour le text-and-data mining, qui permettent aux systèmes d’IA d’apprendre à partir de données accessibles au public et de faire progresser la recherche scientifique.
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